Un aménagement paysager de l’atrium équilibré, entre pleins et vides, par l’usage maîtrisé du végétal et du minéral
La réhabilitation des bâtiments a créé des espaces extérieurs à aménager, d’abord au RDC, en continuité visuelle depuis la rue, grâce au traitement vitré du bâti, puis dans les étages. Ces espaces sur dalle méritaient un traitement végétal particulier, afin d’accompagner le parti pris architectural.
L’atrium est une grande cour rectangulaire de 410 m² qui créée une respiration toute en marquant l’unité. Sa composition est influencée par le concept en pleins et en vides de l’architecture : l’équilibre parfait entre les surfaces minérales, les vides, et les surfaces plantées, les pleins, est respecté. La composition est en miroir par rapport à l’axe de l’entrée, accentuant l’harmonie de l’ensemble.
Les sols sont en pierres naturelles, la même que celle du hall, créant une continuité intérieure-extérieure et également, en calades de schistes. Les plantations sont majoritairement à floraisons blanches, dans l’optique d’apporter le plus de lumière possible. Elles s’organisent autour des Magnolia denudata et soulangeana ainsi que de chênes lièges. La strate arbustive est constituée de sureaux noirs laciniés et d’une trame rayonnante de buis dans laquelle s’immiscent des vivaces de mi-ombre.
Les terrasses sont traitées en végétalisation semi-intensive, mêlant sedums, bulbes et graminées.